Pour le printemps : Renaissance
L’homme accède à l’Infinitude
Du Printemps nouveau.
L’Éternité mesure sa longueur
En l’éphémère temps.
Couronnement de l’aube où s’échappe l’instant,
Visage du Soleil.
Languide, le mystère illumine les arbres,
Une hirondelle chante.
Intimement lié, l’élixir d’allégresse
Épouse la nature.
Sur le gazon, une jonquille
Fleure un parfum tendre.
A ses côtés, témoins, dans leur douce langueur,
De sombres violettes.
La jacinthe rosée empourpre le tapis.
Quels flamboyants arômes !
Un envol, Ô moineau ! Rouge-gorge picore.
Roucoule, tourterelle !
Marie-France Moriaux