Concours de littérature Regards 2018
Le voici le voilà, notre nouveau concours international de littérature qui fête cette année ses 20 ans...
association artistique et littéraire
Le voici le voilà, notre nouveau concours international de littérature qui fête cette année ses 20 ans...
Il y a des ponts
entre terre et ciel
Des mots neufs
pourtant millénaires
pour éclairer nos pas
avec les couleurs de la vie
Une lumière à saisir
pour en guider d’autres
Et le regard nouveau
vivre la joie
En sa demeure
Verdun ton nom résonne tel le glas
Et ton coeur se souvient de ces trépas
Images évanescente de morts imposées
De visages tourmentés enfin reposés
Immenses jardins de tombes ombrées
Où sont abolies religions et frontières
Où se murmure avec foi la même prière
Ne plus jamais réaliser de telles croix...
Ils s'appelaient, Charles, Joseph, Georges ou Jean
Tous avaient enfoui dans leur musette : L'espoir !
Celui de retourner chez eux couvert de gloire
Hélas le destin est intransigeant...
Nos valeureux guerriers connurent les tranchées,
Découvrirent les néfastes gaz asphyxiants
Inhumaine arme des allemands...
Poison meurtrier, moralité entachée
La mort dans un nuage obscurcissant le ciel,
Pernicieuse traitresse s’infiltrait avec rage
Faisant dans les tranchées d'indescriptibles ravages
Arme silencieuse à l'odeur pestilentielle...
Lancinante mort pour nos poilus
Pris comme des rats dans leur prison sordide
Fixant, la peur au ventre, le teint livide
Leurs vaillants compagnons dans la boue étendue
Souvenons-nous de la grandeur de leur sacrifice
Tant de vies fauchées en pleine jeunesse
Pour que nous retrouvions cette unique richesse
La liberté ! Grandiose et imparable édifice
A présent...
Sur cette voie sacrée où blanchissent leurs os
Ils sont bercés par le murmure des feuillages
Et le doux chant des oiseaux sur les branchages
Ils ont enfin trouvé le repos !
Jacqueline Lahsen
MES CHERS AMIS
Toujours auprès de moi ils m’emportent souvent
Vers un lieu secret, loin des fureurs humaines
La fenêtre ouverte sur des prés verdoyants
Je déroule le fil de la nuit en récitant Verlaine.
Leurs ombres à mes côtés me tiennent compagnie
Baudelaire, Mallarmé et le jeune Rimbaud
Me murmurent des vers en tendre symphonie
Je médite la conscience du bon vieux père Hugo.
Au loin près d’un lac, une silhouette se dessine
Je la connais, languissamment, elle me fait soupirer
Assis sur une pierre, monsieur de Lamartine
Supplie les heures, supplie le temps de s’arrêter.
Ces illustres fantômes qui hantent mon repos
Je voudrais les garder en mon songe jusqu’au jour
Leurs poèmes qui défilent devant mes yeux mi-clos
Me donnent plaisir et jouissance, tant je les savoure.
Jacqueline Farineau